LES FONDAMENTAUX
Ceux-ci s'articulent autour de deux idées de base :
- le respect de la nature et de ses créatures par le renoncement à la violence,
- le respect des citoyens et de leur pouvoir de décision par le recours aux procédés de la démocratie semi-directe.
Le respect de la nature, de sa faune et de sa flore
Le plus grand prédateur parmi la faune terrestre est malheureusement l'homme. Aveuglé par son arrogance, sa vanité et son égoïsme, tous les trois bien justifiés par ses maîtres à penser sous le nom d'humanisme, l'être humain se comporte très mal, parfois avec ses semblables et très souvent avec les autres mammifères pourtant aussi beaux qu'inoffensifs comme les ovins, les caprins, les bovins, les équidés, les lapins… ou même avec les oiseaux qui eux aussi ne cherchent pas querelle à l'homme.
Et la prédation pour de soi-disant nécessités alimentaires ne lui suffit pas. Il lui faut en outre s'avilir dans des loisirs sadiques, stupides et lamentables consistant à torturer des bovins (la corrida) ou à traquer jusqu'à la mort des cerfs, des biches ou des chevreuils inoffensifs pour jouir de leur détresse et de leur souffrance (chasse à courre). Des intellectuels pervers seront appelés à la rescousse pour tenter de justifier par de beaux discours fallacieux ces deux pratiques, au nom de la défense d'une tradition artistique pour l'une, et de la régulation d'un soi-disant équilibre sylvo-cynégétique pour l'autre.
Au XXIe siècle, l'homme devrait plutôt penser à modifier radicalement sa relation aux espèces cohabitant avec lui sur la terre, en diminuant progressivement le degré de violence inouïe qu'il inflige aux autres mammifères ou aux oiseaux…
De plus en plus de personnes prennent conscience qu'elles ne peuvent continuer à alimenter leur obésité sur le martyre des animaux, toujours bien dissimulé dans les élevages industriels ou dans des abattoirs bien clos. Aujourd'hui, de nombreuses publications ou des sites Internet interpellent les consciences sur la violence injuste faite aux colocataires de l'homme sur la planète pourtant commune à tous.
Cette prise de conscience peut naturellement se décliner dans ses effets en fonction du parcours de chacun, du carnivore indifférent et irrémédiablement perverti par son éducation, au végétalien scrupuleux en passant par le carnivore mais surtout pas hippophage, le végétarien ou celui portant de plus en plus attention au bien-être animal dans le processus d'élevage…
A chacun de trouver la voie qui lui permet de vivre serein et en harmonie avec lui-même tout en s'adaptant au long cheminement de ses propres idées sous l'effet conjugué de la connaissance et de la bienveillance.
Aujourd'hui, avec les moyens modernes d'information, celui qui veut savoir la souffrance qui se cache derrière le morceau de cadavre de mammifère dans son assiette peut le savoir. Personne ne peut dire qu'il n'est pas informé.
Et le respect de la faune doit aussi s'accompagner du respect de la nature en général, chaque génération devant prendre soin de laisser aux suivantes une planète aussi peu dégradée que possible.
Le respect du peuple souverain
La démocratie à la française consiste à affirmer dans de grandes déclarations solennelles que le peuple est le véritable souverain et à s'empresser de lui faire remettre ce pouvoir à de soi-disant représentants réputés plus sages et plus compétents que lui.
Si bien que le peuple a seulement le pouvoir de se démettre de son pouvoir de décision (par l'élection), en général tous les cinq ans au niveau national. Mais lui ne peut prendre aucune décision de sa propre initiative (par référendum). Au final, le citoyen peut voter pour renoncer à décider, mais il ne peut pas voter pour décider lui-même.
Dans l'intervalle des cinq années, il ne lui reste alors plus qu'à défiler dans la rue en éructant des slogans sélectionnés par des leaders politiques ou syndicaux, tout en tapant sur des casseroles, voire à saccager des biens publics ou privés retournant ainsi sa frustration contre lui-même. Ce pis-aller constitue naturellement une profonde humiliation des citoyens.
Cette entreprise de spoliation du peuple de son pouvoir souverain longuement étayée sur les théories trompeuses de la démocratie dite représentative se heurte aujourd'hui à la perplexité de nombreux citoyens de plus en plus lucides sur le caractère fictif de leur représentation. Cette dernière ne vise en fait qu'à faire remonter le pouvoir du peuple vers un minimum de personnes décidant, sous couvert d'intérêt général, de bien servir d'abord leurs intérêts propres et ceux de leurs alliés. Ce qui devait être la démocratie comme gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple est devenu la démocratie représentative comme gouvernement du peuple par l'élite et pour l'élite et ses alliés.
La démocratie telle que pratiquée aujourd'hui en France est archaïque dans sa conception, fictive dans sa représentation, coûteuse dans son exercice et potentiellement dangereuse dans ses effets en politique intérieure ou en politique extérieure.
C'est la raison pour laquelle à côté d'une représentation allégée et bien cadrée par les citoyens eux-mêmes, il convient de rendre aux citoyens une partie du pouvoir qui est le leur, par le biais du référendum d'initiative populaire, du référendum abrogatif et du droit de révocation de leurs élus.
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